Accompagnement de parents endeuillés.

Peut-on reprendre le cours de sa vie et s’autoriser à la poursuivre alors que son enfant n’est plus ?

Comment rallumer la partie de soi qui s’est éteinte ?

Qu’il soit décédé alors qu’il n’était pas encore né, qu’il vous ait quittés alors qu’il était un nourrisson, un jeune enfant, un adolescent ou bien encore un adulte, son départ vous a laissés démunis, voire inconsolables.

Même si la société dans son ensemble continue d’en faire un sujet tabou, même si aucun adjectif de la langue française ne qualifie un parent endeuillé, il est nécessaire de s’approprier sa propre expérience, au rythme qui est le sien, en se souvenant que le deuil est un processus inconscient qui se met en place pour nous permettre de cicatriser une plaie béante.

Je vous propose de vous accueillir et d’écouter ce que vous avez à raconter, en solo, en couple, en groupe.

Nous prénommerons votre enfant et parlerons de lui et du lien qui vous unissait, vous évoquerez ce que vous avez envie et besoin de déposer, les circonstances de son décès, sa personnalité, les souvenirs partagés avec lui…

Vous parlerez de vous, de ce qui vous questionne, de la part de vous qui demeure fragile, vulnérable, celle qui, peut-être a du mal à s’autoriser à être en vie, à se projeter, qui se culpabilise de s’inscrire dans la légèreté, le rire, le voyage, la danse…

Prendre le temps de vous livrer à coeur ouvert, et de créer du lien.

Traverser l’expérience du deuil de son enfant nécessite de poser sur soi de la douceur et de l’indulgence. Chaque deuil se traverse de manière singulière et à son rythme, chacun faisant bien ce qu’il peut, comme il le peut.

Partager son expérience, entendre celle d’autres parents, peut accompagner le regard que l’on pose sur sa blessure, proposer des ouvertures de conscience qui concourent à l’acceptation, à la possibilité de renaître à la vie, à se projeter de nouveau, à donner du Sens à un tel événement…

D’autres sujets pourront être abordés et la liste n’est pas exhaustive !

Quand deux parents vivent le deuil de façon différente, quelles sont les conséquences pour chacun d’eux, pour le couple conjugal et le couple parental ?

Comment aborder la mort avec les autres enfants du foyer et accueillir leur détresse ? Pour les enfants qui n’ont pas connu leur aîné, quelle est l’importance de donner de la légitimité à ce qu’ils éprouvent ? Quelle devient la place de chacun d’eux ? Quelle place laisser à celui qu’il est important de continuer à nommer ? …

L’expérience du deuil peut aussi être le point de départ d’un parcours spirituel, un tremplin expérientiel qui participe de notre évolution. La mort d’un enfant peut amener à mieux se connaître, à se réparer, à s’aimer plus, à aimer mieux…

Je vous propose de vous accompagner sur la base d’un temps d’écoute et de partage que nous définirons ensemble.

Si besoin, et si vous le souhaitez, nous verrons comment approfondir le travail thérapeutique.

Il m’est aussi possible d’accueillir un de vos enfants qui aurait besoin d’évoquer sa soeur ou son frère, si vous ressentez que de vider son sac émotionnel lui ferait du bien. Temps d’écoute, sophrologie…

 

Ma fille aînée s’appelait Manon.

Elle est décédée accidentellement avant l’âge de ses deux ans.

Sa mort m’a appris que l’Amour ne retenait pas et qu’il laissait libre.

Elle a ouvert en moi un plus grand espace de vie !

Cette expérience sacrée a bouleversé à jamais mon existence et l’a enrichie.